La glande endocrine thyroïdienne est capitale pour un bon métabolisme et le développement d’un individu. Cependant, il peut arriver que cet organe soit sujet d’une intervention chirurgicale au cours de laquelle elle sera enlevée. Cette situation arrive lorsque le chirurgien détecte certains symptômes relatifs à des pathologies parfois mortelles. Dans ce qui suit, vous aurez une idée claire sur ce qui peut occasionner l’ablation de la thyroïde.
Plan de l'article
- L’ablation de la thyroïde : les raisons de la faire
- Que faire pour mieux subir l’ablation de la thyroïde ?
- Opération chirurgicale de l’ablation de la thyroïde : comment se déroule-t-elle ?
- Y a-t-il des risques liés à l’intervention chirurgicale d’ablation de la thyroïde ?
- Les conséquences de l’ablation de la thyroïde sur la santé
- Alternatives à l’ablation de la thyroïde : quelles options existent ?
L’ablation de la thyroïde : les raisons de la faire
La thyroïde est une glande endocrine sécrétant des hormones et de la thyroxine ayant une fonction déterminante dans la croissance et le métabolisme. L’ablation de cet organe du cou est recommandée suite à l’apparition de certaines pathologies. C’est le cas de la présence hypothétique d’une lésion cancéreuse.
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C’est vrai qu’il existe une solution pour freiner l’ampleur du mal comme les soins apportés pour traiter l’iode 131. Cependant, l’opération chirurgicale est beaucoup plus exigée si le nodule relatif au cancer thyroïdien a déjà évolué.
L’ablation de la thyroïde est recommandée lorsque les clichés radiographiques attestent que la taille de la lésion excède 25 millimètres. Il s’agit là d’une lésion moins dangereuse. Dans ce cas, vous aurez du mal à respirer normalement.
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Vous ne pouvez non plus parler ni avaler quoi que ce soit. Dans le cas d’un goitre qui fait grossir la thyroïde, une opération d’ablation est requise. Un chirurgien peut décider de vous enlever cette glande lorsqu’il diagnostique une pathologie de Basedow. Cette dernière engendre le plus souvent une surproduction hormonale thyroïdienne.
Que faire pour mieux subir l’ablation de la thyroïde ?
Vous ne devez pas paniquer quand une opération d’ablation de la thyroïde est préconisée par le chirurgien. Il suffit que vous vous prépariez afin que tout se passe merveilleusement bien. Le premier acte que vous devez poser est de faire le choix du lieu et de la date de l’opération.
Ce qui peut aussi vous rassurer, c’est la consultation préopératoire au cours de laquelle le chirurgien vous apporte certaines informations empreintes d’espoir. Il est nécessaire de savoir que la France possède des éléments qu’il faut pour la bonne réussite d’une telle intervention.
Vous devez savoir que la durée de l’hospitalisation avant l’opération peut varier entre 2 à 3 jours. Elle commence au jour qui précède l’intervention et prend fin le lendemain de cette dernière. Il peut arriver que le chirurgien vous prescrive un arrêt d’activité qui va de 10 à 21 jours après l’opération.
Opération chirurgicale de l’ablation de la thyroïde : comment se déroule-t-elle ?
Vous savez comment vous devez vous préparer pour mieux subir l’opération d’ablation de la thyroïde. Cependant, il est idéal d’avoir une idée sur le déroulement de cette intervention afin d’avoir l’esprit tranquille. Ainsi, vous serez mis sous anesthésie générale. Celle-ci peut durer entre 40 et 90 minutes.
Une fois dans cet état d’inconscience, le chirurgien se mettra au travail en pratiquant dans la partie basique de votre cou une incision. Cette coupure étroite d’une dimension située entre 4 à 8 centimètres est horizontale. Après cela, il ouvrira votre cou puis fera sortir la thyroïde ou les ganglions de cette partie de votre corps.
À titre informatif, une intervention d’ablation de la thyroïde est souvent pratiquée en France. Les statistiques ont montré que plus de 45 000 patients subissent chaque année cette intervention au cours de laquelle la thyroïde est totalement enlevée. Il est capital de savoir que le chirurgien à consulter doit être expérimenté, car une telle opération est vraiment délicate.
Y a-t-il des risques liés à l’intervention chirurgicale d’ablation de la thyroïde ?
À l’instar de toute intervention chirurgicale, l’opération de l’ablation thyroïdienne présente certains risques. La probabilité d’avoir des complications graves est faible. Toutefois, des nodules involontaires pourraient occasionner certains troubles. Ces derniers peuvent toucher votre système vocal de sorte que votre timbre devienne rauque. Cette situation intervient lorsque l’opération atteint un nerf.
La voix peut être éteinte ou totalement cassée. En dehors de cette complication, vous pouvez rencontrer l’hypocalcémie. Il s’agit d’un pourcentage de calcium très faible dans le liquide sanguin. Cet incident survient lorsqu’il y a un traumatisme des organes parathyroïdiens de sécrétion. Généralement, ces glandes ne sont pas repérées lors de l’intervention. Ce qui fait que les instruments les touchent facilement.
Des enquêtes de terrain effectuées par Doctissimo ont révélé que :
- 25 % des patients subissent des complications après l’opération thyroïdienne ;
- 33 % des personnes ayant subi l’intervention thyroïdienne ont eu des troubles vocaux ;
- et 50 % des patients opérés ont connu l’hypocalcémie.
Dans ces conditions, il est important d’opter pour une chirurgie impliquant des technologies innovantes afin de minimiser les éventuels risques.
Les conséquences de l’ablation de la thyroïde sur la santé
L’ablation de la thyroïde peut engendrer des conséquences sur la santé. Effectivement, la thyroïde est un organe fondamental dans le métabolisme humain. Elle produit les hormones nécessaires à l’organisme pour fonctionner normalement et réguler divers processus physiologiques tels que le rythme cardiaque ou encore l’humeur.
Le retrait de cet organe vital peut causer plusieurs problèmes de santé tels que l’hypothyroïdie. Cette maladie survient lorsque l’organe ablatif ne sécrète plus d’hormones thyroïdiennes adéquates au corps humain, ce qui ralentit tout automatiquement.
La prise de sang après une opération permettra donc aux spécialistes d’évaluer si votre corps absorbe correctement les nouveaux comprimés hormonaux prescrits par le médecin traitant. Dans certains cas, ces derniers peuvent prendre plusieurs mois avant d’être réglés en dosage optimal.
Il faut surveiller votre alimentation afin d’éviter toute prise excessive de poids due à une diminution du métabolisme corporel suite à cette intervention chirurgicale.
Il faut surveiller attentivement votre état émotionnel car certains patients ont tendance à connaître des hauts et des bas en termes sentimentaux après leur opération : cela est lié aux changements importants subis au niveau hormonal.
L’ablation complète de la thyroïde peut engendrer des répercussions importantes sur votre santé générale. Il est donc impératif que vous fassiez preuve de vigilance et suiviez régulièrement un traitement médicamenteux adapté pour maintenir vos taux d’hormones à un niveau acceptable. Une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’un mode de vie actif contribueront grandement à votre bien-être général.
Alternatives à l’ablation de la thyroïde : quelles options existent ?
Lorsque des problèmes de santé affectent la thyroïde, l’ablation complète peut sembler être la seule option disponible. Il existe aussi d’autres alternatives qui peuvent être envisagées en fonction du diagnostic médical.
La première alternative consiste en un traitement hormonal substitutif. Cette solution est recommandée pour les patients chez qui une tumeur maligne n’a pas été détectée. Effectivement, dans certains cas de nodules bénins ou d’une hypothyroïdie légère, préserver la glande thyroïdienne est possible. Cette intervention chirurgicale permet donc au patient d’éviter tous les effets secondaires liés à une ablation totale tout en assurant des conséquences minimes sur sa santé générale.
Si aucune intervention chirurgicale ne peut être envisagée alors qu’un cancer a été diagnostiqué, par exemple, des traitements radiologiques à forte dose ont aussi montré leur efficacité dans certains cas. De telles solutions non-chirurgicales sont souvent privilégiées lorsqu’il s’agit de préserver la qualité de vie du patient ainsi que son bien-être général. Il est primordial de faire appel à des spécialistes et aux experts dotés d’une grande expérience clinique dans ce domaine précis, afin de déterminer quelle option est la plus appropriée pour chaque patient.
Une surveillance régulière et un examen attentif des symptômes doivent être effectués afin de pouvoir réagir rapidement si nécessaire. Les traitements hormonaux substitutifs ou l’énucléation partielle peuvent prolonger au maximum la durée pendant laquelle il est possible d’attendre avant tout traitement chirurgical complet éventuel.
Le choix entre une ablation totale et d’autres alternatives viables doit être pesé soigneusement en termes de bénéfices survenant à court terme comme à long terme. Le médecin traitant devra prendre toutes ces données en compte lorsqu’il proposera sa recommandation finale quant aux soins médicaux nécessaires pour chaque cas individuel.
